Le jeune toulousain François Ier vient enfoncer un peu plus le clou et confirmer son talent, seulement quelques mois après son Ep « Neptune », aux ambiances aquatiques et envoûtantes.
Après un Live sur le toit du Standard East Village – prestigieux hôtel New-Yorkais – à l’occasion d’une collaboration avec l’artiste Joy!, il revient début avril nous livrer 4 titres, 4 merveilles électroniques.
On y retrouve légèreté et fluidité, fidèles au compositeur, qui crée lui même son propre paradoxe, armé de lourds kick et de cymbales sèchement millimétrées.
La précision et l’ordre, voilà ce qui caractérise l’artiste tout au long d’une production propre et soignée, alliant samples spatiaux et psychédéliques, nous emmenant dans une ambiance un poil plus sombre que dans son précédent Ep, tout en gardant une rondeur uniforme, comme un fondement même de sa création (Track 3: Defective Magnet).
A la fois Chillwave et Minimaliste, sa musique transporte l’esprit vers des univers étranges et intriguant, plongeant l’auditeur dans un bain de détente tout de même entrainant, de quoi faire taper énergiquement du pied, ou secouer la tête.
Personnelle et universelle, cette production de François Ier s’adresse autant à une écoute intimiste qu’une production Club ou Live.
Un Ep dans la continuité de l’artiste donc, qui prouve une fois de plus qu’en France ou partout ailleurs, la singularité et la créativité existent toujours, mêlant sensibilité et dynamisme électronique, pour mettre tout le monde d’accord.
Après son Live le 23 Janvier au Dynamo de Toulouse, et une audition pour Le Printemps de Bourges, nous ne sommes pas au bout de nos surprises!
William Millaud.
Comments are closed.