François Ier, de son vrai nom François Giesberger, est un DJ Toulousain. Il sort son premier EP chez Champ’Caine Records en octobre dernier. Fort de sa reconnaissance locale, François enchaine les DJ sets aux côtés des plus grands tout en faisant rayonner son projet musical ainsi que le collectif Boussole Records dont il fait parti depuis le début. Aujourd’hui, François Ier revient avec un deuxième EP « Neptune » sorti ce lundi 16 juin sur Boxon Records.
1– Les critiques disent que l’on se sent comme prisonnier lorsque l’on écoute ta musique ! Qu’en penses-tu ?
J’ose espérer que c’est une manière de dire qu’elle comporte un caractère addictif. Dans la mesure ou je produis une musique très répétitive, j’essaye de faire en sorte que les boucles qui la constituent ne provoquent pas l’ennui dès leur première écoute.
2– Cela fait 1 an que tu enchaînes les collaborations : Ton premier EP “1515” sorti sous Champ’caine Records, plusieurs sorties sur Boussole Records et un deuxième EP “Neptune” chez Boxon Records ! Comment le vis-tu ?
Je pense qu’il faut faire une différenciation entre mes sorties sur Boussole Records et celles sur d’autres labels. En effet, mon activité dans le cadre de Boussole Records me permet non seulement de faire des sorties sous le format single, ce qui est nettement moins contraignant que de produire un EP, mais aussi de contribuer au développement d’un projet géré entre amis et auquel je participe depuis sa création. La sortie de 1515 sur Champ’caine Records puis de Neptune sur Boxon Records m’a permis d’avoir une approche plus « professionnelle » concernant la production et la promotion d’un EP, marquant davantage mon développement personnel en tant que producteur.
3– D’ailleurs, parlons de ton deuxième EP “Neptune” . Celui-ci fût bien accueilli par la critique. Tout d’abord, comment s’est passé ta collaboration avec Boxon Records ? Peux-tu nous décrire cet EP avec cette dimension aquatique que tu as introduite ?
Sur Neptune, la collaboration avec Boxon Records a été idéale en ce sens où j’ai eu droit à un certain nombre de privilèges, à savoir beaucoup de patience, de soutien et d’écoute; grand luxe pour quelqu’un comme moi qui n’avait alors sorti qu’un seul EP. Comme son nom l’indique, Neptune fait l’objet d’une thématique océanique. J’ai donc tenté d’intégrer diverses ambiances relatives à celle ci en passant d’une atmosphère assez chaleureuse sur Blue Hole à un climat plus abyssal sur Cold Currents ou encore Sonar.
4– Quelles sont tes influences ? Qu’est ce que tu écoutes ?
Aujourd’hui, je suis nécessairement amené à écouter énormément de musique taillée pour les clubs mais en fin de compte, je suis arrivé assez tard à cette culture. A l’origine, les artistes qui m’ont le plus marqué et qui continuent de m’influencer sont généralement issus du rock psychédélique et progressif, généralement anglophone avec des groupes tels que Pink Floyd, Soft Machine, Sweet Smoke, Van der Graaf Generator pour n’en citer que quelques uns; et parfois issus de l’Hexagone; avec Ange par exemple, qui regorge de sonorités inouïes. Ce sont ces groupes qui m’ont amené à écouter des artistes plus ouvertement axés sur la musique électronique. J’écoute également beaucoup de classique, notamment Haendel, Beethoven, Wagner, Satie ou encore Rachmaninov mais il s’agit là d’un registre que je considère comme « hors-catégorie » car infiniment au-dessus du lot.
5– Tes musiques rappellent souvent celles de l’artiste « Rone » ! Comment le perçois-tu ? Prends-tu cela comme un éloge ?
C’est très flatteur c’est certain dans la mesure où je suis très sensible à son coté electronica et au caractère mélancolique que présentent certaines de ses productions. Néanmoins, il ne figure pas parmis les artistes que j’écoute le plus en matière de musique électronique actuelle et j’ignore encore le contenu d’une grande partie de sa discographie.
6– Quels sont tes projets pour l’avenir ?
Concernant mes projets, j’aimerais idéalement produire deux EPs supplémentaires pour 2015 et un premier album pour 2016. J’espère également trouver des opportunités de remixes intéressantes.
Special thanks to François Ier for reaching out.
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